Endoline Legros, une nouvelle énergie au service du doyenné Val de Sambre

À seulement 29 ans, Endoline Legros a pris ses fonctions en octobre dernier comme assistante de doyenné pour le nouveau doyenné Val de Sambre. Un rôle sur mesure pour cette jeune femme dynamique, au service d’une Église en mouvement.

Depuis octobre 2024, Endoline Legros a rejoint le doyenné Val de Sambre comme assistante de doyenné à temps plein. Après des études d’assistante de direction et quelques années à l’UNamur au sein de la faculté des sciences de l’éducation et de la formation (FASEF), elle a choisi de mettre ses compétences au service de la pastorale locale. « En commençant ce travail, j’ai eu l’impression de rentrer chez moi », confie-t-elle avec un sourire. Un retour aux sources presque naturel pour celle qui connaissait déjà le doyen, Francis Lallemand, depuis le sacrement de sa confirmation. Car très jeune, elle s’était déjà engagée dans la vie de l’Église en devenant catéchiste, un premier pas naturel vers sa mission actuelle qui lui va « comme un gant » : tisser des liens entre les personnes, motiver, soutenir, accompagner, faire preuve d’esprit d’initiative, d’anticipation, de créativité et d’empathie, voilà qui lui correspond parfaitement ! Cette fibre relationnelle se traduit dans sa manière d’entrer en contact avec les équipes locales. « J’ai été très bien accueillie, que ce soit dans l’équipe pastorale, ou par les différents prêtres du doyenné », raconte-t-elle. Pour faciliter les premiers échanges, elle a proposé un formulaire pratique concernant les inventaires, les obituaires ou encore les fusions de fabriques, un outil qui a été accueilli avec enthousiasme.

La mission d’assistant de doyenné est toute récente et sans beaucoup de repères. Il s’agit d’une fonction de coordination administrative et de gestion, confiée par délégation du doyen, dans un esprit de service de la pastorale. « C’est un plaisir de faire maintenant équipe avec lui pour coordonner ce grand doyenné qui s’étend sur les communes de Sambreville, Floreffe, Fosses-la-Ville, Jemeppe et Mettet », explique Endoline. Le doyenné comporte deux unités pastorales officielles — Sillon de Sambre Saint Dominique et Sainte Eugénie en Sambre, d’autres s’y préparent activement, une quarantaine de fabriques d’église et cinq secteurs pastoraux.

Endoline est convaincue que trois mots clés sont indispensables pour réussir sa mission : « convivialité, bienveillance et confiance ». « C’est le terreau nécessaire pour co-construire ensemble, agir dans la transparence, expliciter et faciliter les choses », explique-t-elle. Structurer, rendre les outils intuitifs, beaux et dynamiques, voilà ce qui motive son action quotidienne. « J’aime réfléchir aux supports pour que chacun puisse s’y retrouver facilement. »

Afin de nourrir sa pratique, Endoline poursuit également sa formation : un certificat d’études en théologie pastorale (CetP) à Namur, et une supervision collective réunissant les nouveaux assistants de doyenné. « On se retrouve tous les deux mois. C’est précieux de pouvoir partager nos expériences, nos défis, nos réussites. » Les échanges, notamment via un groupe WhatsApp dédié, renforcent ce sentiment d’appartenance à une équipe, malgré la distance.

« Ce sont les défis qu’on nous propose, les pistes qu’on nous donne, la créativité qu’on nous permet, qui rendent la mission si intéressante ! », conclut Endoline, le regard tourné avec confiance vers l’avenir.

Christine Gosselin