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Auteur
Christine Bolinne Auteure
Date
26 août 2024
Catégories
Pèlerinage
Sanctuaire de Beauraing
Type
Beauraing a vécu une fervente fête de Marie Reine
Cette année encore, les amis de Notre-Dame de Beauraing, Notre-Dame au Cœur d’Or étaient au rendez-vous. Toujours plus nombreux et pour certains, ces jours dédiés à Marie étaient bien sûr l’occasion de venir la prier, d’écouter les enseignements proposés et aussi de découvrir – notamment- le jardin des apparitions entièrement repensé. Parmi ces moments incontournables, le 22 août, jour de la fête de Marie Reine, jour du pèlerinage international.
Tout au long de l’année, le sanctuaire de Beauraing est fréquenté par des pèlerins venus se confier à la Belle Dame comme les enfants à qui elle est apparue, à bien des reprises (en 1932-1933) avaient pris habitude de l’appeler. Une fréquentation encore plus marquée au 15 août. Mais aussi dans les jours qui suivent. Beauraing a instauré un « pont spirituel » qui emmène les pèlerins jusqu’au 22 août, jour du pèlerinage international.
Ainsi, au fil des jours, des enseignements sont proposés sur un thème. Celui de cette année qui marque le 75e anniversaire de la reconnaissance des apparitions « Ensemble sous ton voile de tendresse ». Comme l’enseignement de l’abbé Léo Palm, recteur du sanctuaire de Banneux autre lieu d’apparition de la Vierge, de la Vierge des pauvres et du chanoine Joël Rochette, recteur du sanctuaire de Beauraing. Ou encore celui de Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris. Lui qui aime les lieux de pèlerinage qu’il fréquente régulièrement était déjà venu à Beauraing… il y a 40 ans. Le sanctuaire a changé depuis ces années mais pas la piété populaire qui imprègne les lieux. L’archevêque s’est dit tellement admiratif tellement sensible face à une telle ferveur. Une ferveur populaire vécue lors de la procession aux flambeaux mais aussi le lendemain lors d’une nouvelle procession qui précédait la bénédiction des malades.
Et le lendemain encore…
Le 22 août, dès le matin, c’était l’effervescence. Avant de se rendre à la basilique, beaucoup de pèlerins sont passés par le jardin des apparitions. Et c’est sous un beau soleil et devant une Notre-Dame de Beauraing resplendissante -la statue a été restaurée- qu’ils ont pu se recueillir. Les nouveaux jardins – les plantations débuteront cette semaine – sont propices à l’intériorité, à la confidence. Ce pèlerinage international a ainsi amené dans la cité mariale des Belges bien sûr du Nord et du Sud du Pays, des Français, des Allemands… Un pèlerinage international qui n’aura jamais si bien porté son nom. Pour cette édition des prêtres et des personnes investies dans la vie de l’Eglise au Burkina Faso étaient présentes. Au départ, ils étaient en Belgique pour passer du temps à Banneux. Là, ils ont entendu parler de Beauraing. Curieux, ils ont pris la route pour découvrir ce lieu d’apparitions. Ils sont conquis et ont déjà promis de revenir.
Des pèlerins visiblement très heureux de cette journée. Pour que chacun vive au mieux cette rencontre avec la mère du Seigneur, tant durant l’eucharistie que durant la procession, c’est en plusieurs langues que les textes, les méditations seront lues.
Il est temps de gagner la basilique où les bancs sont déjà bien occupés. Les choristes chauffent leur voix, répètent une dernière fois quelques chants. Les prêtres, aube sur le bras, prennent, d’un pas pressé, la direction de la sacristie. C’est en cortège qu’ils franchiront, quelques minutes plus tard, les portes de la basilique. Une procession dans laquelle avaient pris place, outre les prêtres, Mgr Warin, évêque du diocèse. A ses côtés, Mgr Franco Coppola, nonce apostolique pour la Belgique et le Luxembourg. Elle était clôturée par Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris qui a présidé cette eucharistie.
L’archevêque, dans son homélie, invitera à la prière. Si spontanément, nous demandons au Seigneur, à la Vierge Marie de veiller sur nous, de nous aider dans les épreuves de la vie. Si nos prières vont aussi pour nos proches. Rarement, nous les étendons au-delà de notre cercle limité. Mgr Ulrich proposera de prier pour la paix, pour une Eglise qui cherche son chemin mais aussi pour le synode qui va bientôt connaître une nouvelle étape, pour les vocations encore. « Ne ralentissons pas l’élan d’une Eglise à se renouveler. »
C.B.
Photos : Quentin Denoyelle
Mgr Ulrich, archevêque de Paris a répondu à une interview dans laquelle il parle de l’importance des pèlerinages et des lieux de pèlerinage. Il parle aussi de la cathédrale Notre-Dame de Paris, « son église ». Eglise qui avait été dévastée par un incendie. Très vite un chantier, aujourd’hui quasi terminé, avait démarré. L’inauguration est prévue le 8 décembre prochain. Inutile de préciser que Mgr Ulrich est impatient.