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Auteur

Christine Bolinne Auteure

Date

19 septembre 2024

Catégories

Jeunes
Liturgie

Type

Actualités diocésaines
Témoignages

Anaïse : « Je vais servir la messe du pape ! »

Anaïse ne cache pas son enthousiasme même si elle a toujours un peu de mal à réaliser ! Elle n’avait jamais imaginé être, le dimanche 29 septembre prochain, parmi les acolytes qui entoureront le pape François durant l’eucharistie au stade Roi Baudouin. Cela fait dix ans qu’elle est acolyte dans sa paroisse de Paliseul mais aussi, pour les rassemblements plus importants au sanctuaire de Beauraing ou encore à la cathédrale Saint-Aubain à Namur.

« Je ne réalise pas très bien.  Je vais servir la messe du pape, je serai très proche de lui… » Anaïse envahie par l’émotion en perdrait presque ses mots ! Cette bonne nouvelle est arrivée au cours de l’été via un mail. Des courriels, Anaïse Van Rompu comme la plupart d’entre nous, en reçoit plusieurs par jour. Rien de bien original… Celui-là était pourtant bien différent. Ce courriel elle l’a lu, une fois, deux fois… Une multitude de fois sans toutefois être convaincue qu’elle l’avait bien compris ! Anaïse apprenait qu’elle était retenue parmi les 14 voire 16 acolytes qui, le dimanche 29 septembre prochain, à Bruxelles, dans un des hauts lieux du football, le stade Roi Baudouin serviront la messe.  Messe célébrée par le pape François et à laquelle plusieurs dizaines de milliers de personnes assisteront.

« J’ai été très surprise que l’on me propose de servir cette messe. Je le vis comme un honneur. »

Anaïse

« C’est une grande aventure » souligne Anaïse avant d’ajouter « J’ai été très surprise que l’on me propose de servir cette messe. Je le vis comme un honneur. » Chaque diocèse a choisi deux acolytes pour remplir cette mission. A côté d’Anaïse, il y aura Alexis. Tous deux se connaissent bien. L’été dernier, ils étaient à Lourdes. Ils ont aussi participé, ensemble, aux JMJ.

Avec d’autres jeunes

Anaïse a rejoint les acolytes de sa paroisse juste après sa première communion. « Ma famille est profondément chrétienne, j’avais donc l’habitude d’assister à la messe. Mes parents m’ont encouragée à devenir acolyte. Et je ne le regrette pas. Je le vis comme un service au prêtre. »

A l’adolescence, bien des jeunes prennent de la distance avec l’Eglise. Après la confirmation, son curé, l’abbé Tomasz Kania, l’encourage non seulement à poursuivre sa mission dominicale mais aussi à rejoindre d’autres jeunes chrétiens pour vivre, avec eux, sa foi. Et Anaïse rejoint le Pôle jeunes de Beauraing ainsi que le groupe Jeunes de Marloie. Elle est heureuse de ces moments partagés : « Le dimanche, à la messe, il y a souvent bien peu de jeunes. Quand on se retrouve à Beauraing ou encore à Marloie, c’est rassurant de constater que l’on n’est pas seul à croire en Dieu, que d’autres jeunes vivent leur foi. »

A 18 ans, la jeune étudiante qui vient de faire sa rentrée, à Virton, à la Haute école Robert Schuman en vue de devenir institutrice – son rêve – dresse un constat : « Je vieillis pour être encore enfant de chœur. Même si je suis toujours là, je suis plus présente dans l’ombre. Je m’occupe des sept acolytes de la paroisse de Paliseul. Je suis là pour les former, les épauler dans le service. »

Aucune messe ne se ressemble

Quand on lui demande de parler de sa mission d’acolyte, la jeune femme, non sans humour, lance « Je maîtrise. » Et on la croit bien volontiers. Immédiatement d’ajouter : « Aucune messe ne se ressemble. » Pour cette messe du 29 septembre, une répétition est prévue, la veille, avec le cérémoniaire du pape. Stressée ? Pas vraiment. Ce n’est pas le service à l’autel qui l’inquiète mais les à-côtés. Ainsi, avec des milliers d’autres jeunes de tout le pays, elle participera, le samedi soir, au « Hope Happening ». Elle logera encore au Heysel. Une nuit qui s’annonce déjà bien courte mais qu’Anaïse ne veut pas rater. Dimanche matin, il faudra rejoindre le stade Roi Baudouin. Les acolytes seront-ils pris en charge ? Anaïse se pose la question… et reste jusqu’à présent dans le flou.

La paroissienne de Paliseul a déjà eu l’occasion de rencontrer certains acolytes qui seront avec elle autour du pape. Ils ont été conviés, il y a quelques jours, à Bruxelles pour prendre leurs mesures en vue de la confection de l’aube. Anaïse imagine qu’elle sera peut-être un peu particulière et qu’elle pourra la ramener à Paliseul. Autre rêve ? Peut-être parler avec le pape ou au moins avoir la chance de lui serrer la main.

Christine Bolinne

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