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Auteur

 Diocèse de Namur

Diocèse de Namur Rédacteur

Date

20 janvier 2025

Catégories

Oecuménisme

Type

Actualités diocésaines
Communiqués

Billet de l’évêque sur la semaine de prière pour l’unité des chrétiens

Peu avant sa mort, Jésus a eu ces mots : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie » (cf. Jn 17,21). S’il s’était adressé directement aux disciples, Jésus leur aurait dit : « Comment voulez-vous être crédibles, comment voulez-vous être croyables si vous demeurez dans la division ? » Paroles importantes, parce que paroles de la fin, dernières volontés, testament de Jésus.

L’unité à laquelle le Seigneur nous invite est l’unité du Père et du Fils. Le Père et le Fils ne font qu’un. Mais le Père n’est pas le Fils et le Fils n’est pas le Père. L’union à laquelle le Seigneur nous convie est la communion dans la différence. Il nous faut toujours à nouveau apprendre à accepter l’autre comme autre, avec sa façon propre de voir, avec sa façon propre de faire. Pas seulement le tolérer différent. Mais l’aimer différent. Du reste, aimer l’autre tant qu’il est semblable à soi, n’est-ce pas encore seulement s’aimer soi-même ?

Jésus a prié pour l’unité. Faisons des pas dans le sens de l’unité. Mais surtout implorons la venue de l’Esprit qui fait l’unité (cf. 1Co 12,13). Je vous raconte encore (ou vous rappelle) la légende des canards qui a pour auteur un pasteur luthérien.

Un jour, entre les canards d’une ferme éclata une grave dispute, une dispute si grave que chacun alla de son côté s’installer dans sa petite mare. Certes les canards étaient un peu tristes d’être séparés. Mais sortir de sa petite mare pour aller rejoindre l’autre, il n’en était pas question.

Quelque temps plus tard, la pluie tomba abondamment, si abondamment que bientôt les petites mares ne firent plus qu’un seul grand lac où les canards de nouveau réunis barbotèrent joyeusement, dans le bonheur des retrouvailles.

Ainsi le jour où chaque communauté séparée aura suffisamment imploré la venue de l’Esprit, comme la pluie bienfaisante d’En-Haut, les eaux monteront dans chaque Eglise et l’unité sera enfin restaurée.

Chaque année, à l’occasion de la semaine de prière pour l’unité (18-25 janvier), la commission de pastorale œcuménique, présidée par le Père Théodore, moine de Chevetogne, invite une Eglise témoin. Et il en est ainsi depuis 1984. Ladite commission favorise aussi, à défaut d’un organe diocésain spécifique, les bonnes relations entre catholiques et croyants des religions non-chrétiennes. Je remercie de tout cœur ses membres.

                                                                                                 +  Pierre Warin       

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