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Auteur
Christine Gosselin Auteure
Date
6 février 2025
Catégories
Pastorale de la Santé
Type
« La rencontre comme école de vie et d’espérance » : Jean-Marie Francart

« Béthanie » est le nom de l’équipe des visiteurs de malades de l’Unité Pastorale Notre-Dame d’Arlon. Elle propose des visites individuelles et des rencontres collectives où les personnes se réunissent pour une messe suivie d’un moment de partage et d’échange convivial autour d’un goûter. Par ailleurs, des eucharisties hebdomadaires sont assurées dans les maisons de repos.

Informaticien de profession, Jean-Marie Francart s’est particulièrement investi dans l’équipe de Béthanie, depuis sa retraite, il y a cinq ans : « Nous avons une grande équipe unie qui se construit avec l’aide de l’Esprit-Saint. Il souffle et ramène des bénévoles depuis ces trois dernières années. Une équipe hétéroclite, dans laquelle des relations d’amitié sont déjà présentes ou se construisent. Nous nous réunis sons pour préparer les rencontres qui ont toutes un thème : les retrouvailles à la rentrée, la galette des rois pour l’Épiphanie et le sacrement des malades le lundi saint. Avec les cartes de vœux de Noël, nous invitons les veufs et veuves de l’année à la rencontre de l’Épiphanie. Cela nous permet de tisser de nouveaux liens.
L’organisation des rencontres est toujours un défi, mais l’équipe peut compter sur d’autres paroissiens qui viennent prêter main-forte pour les déplacements et l’intendance. Nous nous réunissons encore en fin d’année pour réfléchir à notre mission : chacun y vient avec ce qu’il veut donner, dans une mission qui n’est pas centrée sur la spiritualité – même si l’équipe se fonde dessus – mais qui consiste avant tout à casser l’isolement et à être à l’écoute de tous. »
Et c’est là, dans cette écoute, que réside la grande satisfaction de Jean-Marie. Il est profondément reconnaissant aux personnes qu’il visite de lui avoir donné le temps d’entrer dans la relation. La régularité et la durée dans le temps sont véritablement les clés pour que la rencontre puisse s’épanouir en profondeur, y compris spirituellement. Une relation d’amitié naît, et des réciprocités se mettent en place… « Parfois, je vais
chercher les personnes visitées, et elles me rendent visite à la maison… », sourit Jean-Marie.
Chaque relation se déploie, bien sûr, différemment. Jean-Marie est particulièrement marqué par deux personnes qui diminuent assez fortement en ce moment : « Ce sont les personnes qui me touchent le plus. Je suis impressionné par leur positivisme. Elles parviennent à trouver du positif dans toutes les situations. C’est une école de vie et d’espérance ! »
Christine Gosselin