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Auteur

 Diocèse de Namur

Diocèse de Namur Rédacteur

Date

14 juillet 2025

Catégories

Patrimoine

Type

Actualités diocésaines
Formations

7e journée d’étude du patrimoine religieux

La prochaine journée d’étude du CIPAR « Mémoire de pierre, pierre de mémoire. Comprendre, conserver et transmettre les monuments funéraires » aura lieu le 10 octobre 2025 à l’Arsenal (Namur). Le CIPAR a décidé de valoriser ce patrimoine très présent dans nos églises et pourtant trop souvent oublié. Discret et bien souvent méconnu, il est pourtant porteur de sens, reflète les histoires locales, et permet d’étudier l’histoire et l’évolution de la sculpture à travers ses différents courants artistiques.

Cette journée tentera de répondre à plusieurs questions : Pourquoi enterre-t-on nos défunts ? Quelles bases théologiques expliquent cette pratique ? Depuis quand et pourquoi n’enterre-t ’on plus dans les églises ? Et aujourd’hui, que peut nous apprendre ce patrimoine ? Comment l’appréhender et envisager les problématiques qu’il pose, qu’elles soient d’ordre législatif ou même éthique ? Comment entretenir et conserver ces éléments de pierre ? Que mettre en place pour le valoriser ?

Programme à consulter en ligne en cliquant ici

Informations pratiques pour la journée d’étude :

  • Inscription à la journée d’étude avant le 29 septembre.
  • PAF : 60 € (étudiants : 30 €) à verser sur le compte du CIPAR BE60 5230 8094 6070 avec la mention « Journée d’étude : funéraire ».
  • Le paiement valide l’inscription Une attestation sera délivrée
  • Toutes les infos pratiques à retrouver ici

Liste des monuments funéraires importants à aller admirer dans le diocèse de Namur

  • Retable commémoratif d’Henri de Velpen, daté de 1661 à l’église Saint-Martin de Crupet.
  • Retable commémoratif de Jean Baulduin et Marie Lambert, daté de 1629 à l’église Saint-Michel de Waulsort.
  • à l’église Saint-Maurice de Sclayn :
    • Monument funéraire de Jean Joesneau dit Moucheron (†1596)
    • réalisés par le Maitre de Sclayn : Monument funéraire de Louis d’Eve (†1558), daté de 1555-1560 ; Monument funéraire d’Henry d’Eve (†1560) et Charlotte de Carondelet, daté de 1555-1560 ; Monument funéraire d’Antoine d’Eve (†1555) et Catherine de Hun (†1559), daté de 1555-1560
  • Monument funéraire de Jean de Crehen (†1615) à l’église Saint-Martin d’Ivoy. 
  • Retable commémoratif d’Alexandre-Théodore de Mérode (†1674), Théodore de Mérode (†1685) et Anne d’Allamont (†1710), daté de 1674-1707 et réalisé par Jean Del Cour (et atelier) à l’église Sainte-Gertrude d’Ossogne.
  • Monument funéraire de Thomas-Louis Heylen (†1941), daté de 1956 et réalisé par Charles Leplae à la cathédrale Saint-Aubain de Namur.
Jean Duchesne, Jean Thonon et Pierre-François Le Roy, retable commémoratif de Jean-Baptiste Polchet (†1650). Namur, cathédrale Saint-Aubain. ©Elise Philippe.

Nous profitons de cette annonce pour vous faire découvrir une pièce remarquable du patrimoine funéraire du diocèse de Namur : le retable de l’autel latéral droit de la cathédrale Saint-Aubain, dédié à Notre-Dame des Sept Douleurs. Il a été réalisé par plusieurs artistes, les namurois Jean Duchesne, Pierre-François Le Roy et à Jean Thonon.

Bien qu’il s’agisse à première vue d’un retable portique « classique », un second regard permettra de distinguer la présence de différents éléments servant à commémorer un défunt : une longue inscription funéraire gravée en lettres d’or au niveau du couronnement, ainsi que des armoiries peintes en rouge et or au sommet de la composition.

Tous les éléments de base d’un monument funéraire sont ainsi présents : le nom du défunt, ses titres et accomplissements ainsi que sa date de décès sont mentionnés dans l’inscription latine, tandis que les armoiries permettent de répéter visuellement son identité. La fin de l’inscription comporte également une demande de prières pour le défunt, comme c’est très souvent le cas sur les épitaphes de la même époque.

Ce retable a été commandé par Jean-Baptiste Polchet (†1650), qui a été inhumé dans la cathédrale et ainsi commémoré par ce retable, dont la fonction liturgique première s’est vue redoublée d’une fonction commémorative. Son fils Jean-François était chanoine de Saint-Aubain, et a probablement veillé à l’érection du retable à la mémoire de son défunt père.En savoir plus ? Ce passage est extrait d’un article paru dans la newsletter du CIPAR, à consulter sur : https://cipar.be/2025/02/28/a-la-decouverte-du-patrimoine-funeraire-sculpte-de-wallonie-4-le-diocese-de-namur-2e-partie/

Elise Philippe et Vinciane Groessens

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