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Auteur

Christine Bolinne Auteure

Date

30 septembre 2024

Catégories

Belgique
Jeunes
Vatican

Type

Témoignages
Vie d’Église

Anaïse, acolyte du pape, est toujours sur un petit nuage

« C’était incroyable. Je suis encore sur un petit nuage… » Anaïse Van Rompu était parmi les acolytes qui ont servi la messe du pape, dimanche matin. Alexis Defresne était l’autre représentant du diocèse. Anaïse comme thuriféraire portait l’encensoir. Alexis, portait lui le micro chargé de porter les propos du pape François. Tous deux ont ainsi approché de très près le Saint-Père.

Lorsqu’ils sont arrivés, samedi en tout début d’après-midi, au stade roi Baudouin, ils ne connaissaient pas encore le rôle qui allait être le leur. Un des cérémoniaires du pape a lancé : qui a déjà été thuriféraire ? Anaïse Van Rompu, acolyte depuis dix ans, notamment dans sa paroisse de Paliseul, a levé la main comme l’un ou l’autre. Le sort l’a désignée. Alexis Dufresne lui aussi rompu à la mission d’acolyte étant sélectionné pour porter le micro. « C’était tellement inattendu… Et stressant aussi, il ne faut pas se rater. »

Les deux représentants du diocèse de Namur endossaient ainsi une sacrée responsabilité. Pas de quoi calmer le stress bel et bien présent et toujours plus important au fil des heures. Et ce malgré la répétition du samedi qui a démarré, à 13h30 pour se terminer à 19h ! Chaque geste a été fait, refait et « rerefait » tout devant être parfait. Les cérémoniaires – des maîtres de cérémonie veillant sur tous les détails – étaient là pour les guider. Mais voilà, ils s’adressaient en italien à des jeunes qui s’exprimaient eux en français ou en néerlandais ! Une petite démonstration a souvent été nécessaire. Dimanche à 7h, ils étaient déjà au stade avec les autres acolytes désignés par les diocèses, pour un petit déjeuner servi dans la sacristie juste avant une nouvelle répétition. Anaïse comme Alexis ont apprécié la présence de ces cérémoniaires détendus et qui comprenaient bien l’émotion des jeunes. D’un regard, d’un petit geste discret… ils étaient là pour les guider.

Courte nuit

La nuit de samedi à dimanche, Anaïse avait très peu dormi. Alexis s’imaginait lui ne pas apporter le micro au bon moment ou encore trébucher dans son aube en montant les escaliers. Aube qui a valu quelques frayeurs supplémentaires à Anaïse. Une erreur s’est glissée dans les mesures au moment de la confection de son aube. Résultat, elle était beaucoup trop longue pour elle. Elle a téléphoné à son doyen, l’abbé Tomasz Kania qui, le dimanche, a apporté des cordons pour lui permettre de raccourcir le vêtement en les nouant en ceinture! Aube que les acolytes ont reçu en cadeau. Anaïse a décidé de la porter aux grandes occasions : « Elle est toute simple, très classique. Il faudra juste la raccourcir ! »

L’émotion

Alexis, étudiant en géographie, histoire et sciences humaines à Malonne – un futur enseignant- a eu la chance de serrer la main du pape. C’étaient quelques instants avant le début de la messe. « J’étais tellement ému quand il est apparu à l’arrière du podium que j’ai juste pu lui dire ‘merci’. » Anaïse, future institutrice, n’a pas eu la même chance. Qu’importe, les souvenirs se bousculent. A la fin de la messe, Anaïse a pleuré. « Ce que j’ai vécu était tellement impressionnant. J’ai pu approcher le pape de très près. Comme thuriféraire, je me suis agenouillée devant lui au moment de l’Alléluia. Je ne devais pas trembler, paraître très naturelle. C’était trop d’émotion. » Alexis : « A la fin de la messe, nous étions tous tellement fatigués. Nous étions fiers de ce que nous avions accompli. Il a encore fallu laisser la pression redescendre pour bien se rendre compte que nous avions été face au pape. »

Christine Bolinne

Photos : abbé Tomasz Kania

Visite du Pape en Belgique – septembre 2024

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