Décès de Monsieur le chanoine Daniel Meynen, archiviste, auteur de nombreux livres et pince-sans-rire

Chers diocésains,

C’est avec tristesse, mais dans l’espérance de la Résurrection, que nous vous informons du décès, survenu ce dimanche 25 février 2024, à Bouge, de Monsieur le chanoine Daniel MEYNEN, à l’âge de 66 ans.
Monsieur le chanoine Daniel MEYNEN est né à Uccle (Bruxelles) le 2 avril 1957. Il a été ordonné prêtre chez les Bénédictins de Flavigny-sur Ozerain (France) en 1983. Intégrant le diocèse de Namur en 1996, il a été successivement aumônier hospitalier, archiviste-adjoint puis archiviste de l’évêché de Namur, tout en étant prêtre auxiliaire dans le secteur pastoral de Jambes. Il a été élu chanoine titulaire de la Cathédrale Saint-Aubain en 2002.
Rencontrant de sérieux problèmes de santé ces derniers mois, il a été hospitalisé à la Clinique Saint-Luc à Bouge où il est décédé inopinément.
Les funérailles de Monsieur le chanoine Daniel MEYNEN seront célébrées le samedi 2 mars prochain, à 10h30, en la cathédrale Saint-Aubain de Namur.
Monsieur le chanoine Daniel MEYNEN repose au funérarium Massaux (chaussée de Waterloo 462, à Saint-Servais, salon 5) où les visites sont possibles ces jeudi 29 février et vendredi 1 mars, de 17h00 à 19h00.
Le diocèse de Namur rend grâce à Dieu pour le ministère de Monsieur le chanoine Daniel MEYNEN, il s’unit à la peine de sa famille, de ses proches et de ses confrères, et le porte dans sa prière.

Le Service de Communication du diocèse

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Témoignage

Décès du chanoine Meynen, archiviste, auteur de nombreux livres et pince-sans-rire

Le chanoine Daniel Meynen, un homme discret presque timide que l’on avait l’habitude de croiser dans les rues de Namur, entre le Séminaire où sont installées les archives, l’Evêché et l’arrêt de bus qui le ramenait à Jambes où il vivait. L’archiviste était aussi l’auteur de nombreux livres dont « Les évêques de Namur et leurs armoiries. »

« C’était un homme d’une grande simplicité, très humble. Un homme discret, encore » ponctue le chanoine François Barbieux. Le plus jeune parmi les chanoines du Chapitre cathédrale aime aussi, lorsqu’il parle du chanoine Daniel Meynen, évoquer sa grande culture générale. Tout en n’oubliant pas son côté pince-sans-rire : « Il avait beaucoup d’humour. »

Lorsqu’il quittait les archives, le chanoine Daniel Meynen aimait écrire. Il a signé plusieurs livres consacrés à l’Eucharistie, à l’Eglise, à la Sainte Trinité. On lui doit aussi « Les évêques de Namur et leurs armoiries » où il raconte la petite et la grande histoire de ceux qui ont administré le diocèse. Dans la postface qu’il signait, l’archevêque du Luxembourg, Mgr Hollerich, mentionnait l’importance d’un tel livre qui « souligne la pérennité de l’Eglise au milieu des développements, sereins ou tumultueux, de l’Histoire. »

Daniel Meynen avait entamé à l’UCL des études en sciences physiques. Des études qu’il ne poursuivra pas, son désir de devenir prêtre étant le plus fort. Il se forme chez les Bénédictins de Flavigny-sur-Ozeron, en France où il sera ordonné prêtre le 29 juin 1983. Il restera une dizaine d’années dans cette abbaye avant de rejoindre, à Bruxelles, sa famille. Depuis 1996, il fait partie du diocèse de Namur. En 2001, il devenait l’archiviste du diocèse. Passionné d’informatique, il proposait, notamment, sur Internet, ses homélies.

En 2002, il intégrait comme chanoine le Chapitre cathédral. Lui qui avait choisi pour ses armoiries « Ordonner toutes choses au Père » était un fidèle des célébrations des chanoines, des temps de prière avec et pour l’évêque et les diocésains.

Le chanoine Meynen était un fervent de la soutane qu’il portait chaque jour. Soutane qui attirait les regards et pouvait donner lieu à certaines réflexions sarcastiques. Imperturbable, un petit sourire au coin des lèvres, l’archiviste poursuivait de sa démarche chaloupée son petit bonhomme de chemin.