Engagement conjugal renouvelé avec pour témoins saints Louis et Zélie Martin

Au cœur de l’été, une messe a été célébrée dans la jolie chapelle Sainte-Thérèse située à la citadelle de Namur. Une messe non pas en l’honneur de cette sainte mais bien de ses parents, Louis et Zélie Martin, eux aussi canonisés. Une célébration au cours de laquelle, les couples présents ont pu renouveler leur engagement conjugal. Ils ont aussi, à travers la prière, demandé à ce couple inscrit dans la sainteté de recevoir « les grâces dont nous avons besoin aujourd’hui et tous les jours de notre vie. »

Après avoir franchi les premiers lacets de la citadelle, vous arrivez à la chapelle Sainte-Thérèse. Un lieu magnifique au milieu des arbres, de la nature. La vue sur Namur qui s’étend en contrebas est très belle. Reste à passer la porte de la chapelle pour visiter les lieux ou, le 2e mercredi du mois, entre mai et septembre, y vivre l’eucharistie.

Le 12 juillet dernier, jour anniversaire du mariage, c’était en 1858, de Louis et Zélie Martin, une messe y a été célébrée. Une messe en l’honneur de ces deux saints au cours de laquelle, les époux ont été invités à renouveler leur engagement conjugal. Ensemble, ils ont notamment promis de continuer à honorer les promesses de fidélité mais aussi d’assumer « avec amour et générosité les responsabilités d’époux et de parents voire de grands-parents. » Un moment vécu dans l’émotion mais pas seulement. Anne était présente avec son époux : « Chaque couple a été ensuite invité à s’avancer vers le prêtre qui a posé sa main sur la tête de chacun. Ce geste est fort et il a été vécu dans le recueillement. » 

Dans son homélie, l’abbé Justin Bailly, jeune prêtre du diocèse ordonné en juin dernier, s’est bien sûr inspiré des textes lus notamment le récit des Noces de Cana. L’abbé Bailly d’interroger chacun : « Voulez-vous comme lors des Noces de Cana que le Christ change l’eau en vin ? » La réponse, dira le prêtre passe, par un changement de vie, par « la volonté de se laisser changer par Dieu. » Si le vin apporte la joie, elle est futile. Le prêtre évoquant lui plutôt la joie éternelle.

L’abbé Bailly tiendra à préciser que la vie de famille simple des époux Martin aura entraîné des conséquences sur la sainteté de leur fille. Le couple a été un modèle pour Thérèse. Aux époux, le prêtre tiendra encore à rappeler que la vie de couple est un chemin fait de joies et d’épreuves et non pas un long fleuve tranquille. Il terminera son homélie en déplorant que dans la société d’aujourd’hui, le mariage soit bien souvent trop banalisé, que le Christ n’y a plus d’importance. « Prenons la décision d’avoir Dieu dans notre vie. »

Une messe au cours de laquelle les fidèles ont encore été invités à vénérer les reliques des parents mais aussi de sainte Thérèse.

C.B.

Photos : Philippe Flahaux

asbl de la Chapelle Ste-Thérèse

De mai à septembre, chaque deuxième mercredi du mois, à 18h, la messe est célébrée à la chapelle Sainte-Thérèse.