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Auteur

Christine Bolinne Auteure

Date

30 décembre 2024

Catégories

Cathédrale
Jubilé
Namur

Type

Actualités diocésaines

L’Année Sainte ouverte, pour le diocèse, à la cathédrale

Comme partout dans le monde, l’Année Sainte a été ouverte, ce dimanche 29 décembre, dans le diocèse de Namur. Les fidèles étaient au rendez-vous et, ils ont même pu participer, c’était là un souhait du pape François, à un pèlerinage. Ou plutôt à une procession. Ils ont marché derrière la croix et l’évêque vers la cathédrale. La célébration d’ouverture de l’Année Sainte y a été vécue dans la simplicité et la prière. Une année sous le signe de l’espérance : « Spes non confundit », « l’Espérance ne déçoit pas ».

Cela faisait bien longtemps qu’une procession n’avait parcouru les rues de Namur. Une imposante présence qui n’a pu que surprendre les promeneurs du jour ! Une procession voulue par le pape François : « Le signe particulier de l’ouverture solennelle de l’Année jubilaire est le pèlerinage avec l’entrée processionnelle de l’Eglise diocésaine, derrière la croix où le pasteur du diocèse exerce son magistère, préside les mystères divins, la liturgie de louange et de supplication, et conduit la communauté ecclésiale. »

Les fidèles avaient donc rendez-vous à l’église Saint-Loup où l’hymne du jubilé a été chanté pour la première fois. Un très beau chant justement intitulé « Pèlerins d’espérance ». Mgr Warin a alors pris la parole : « Ce rite (ndlr : l’ouverture de l’Année jubilaire) est pour nous le prélude à une riche expérience de grâce et de miséricorde, toujours prêts à répondre à quiconque nous demande de rendre raison de l’espérance qui est en nous, surtout en ces temps de guerre et de troubles. » Après la lecture d’un bref évangile et un extrait de la bulle d’indiction, le document officiel généralement écrit en latin et marqué du sceau du pape, il était temps de gagner la cathédrale.

La croix qui restera présente durant l’Année Sainte dans la cathédrale ouvrait la procession. Dans la procession  encore, outre les fidèles, des représentants de l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, la Confrérie des Pairs de Saint Berthuin et de Saint Mutien de Malonne avec le porte-bannière, les Gardiens de la Vierge de Walcourt et le porte-bannière, des Scouts d’Europe avec drapeau. Des bannières de l’UP (Unité Pastorale) de Durbuy, de Notre-Dame de Beauraing  et la bannière de la Vierge (église Saint-Nicolas, Namur).

Sur le parvis de la cathédrale, Mgr Warin lèvera la croix portée jusque-là par trois diacres et invitera chacun à la vénérer après avoir proclamé « Tu es notre espérance, nous ne serons jamais confondus. » Chacun ayant pris place dans la cathédrale comble où des chaises avaient été ajoutées, l’évêque pouvait remonter l’allée centrale en bénissant l’assemblée. Une manière de faire mémoire de notre baptême.

Que l’amour brûle d’une vive flamme

Cette ouverture de l’Année Sainte comme d’ailleurs, en 2025, pour la clôture a eu lieu le dimanche de la Sainte-Famille. Dans son homélie, Mgr Warin dira : « En cette fête de la Sainte-Famille de Jésus, des couples et familles, je vous souhaite l’amour, la joie débordante de l’amour. Je vous souhaite l’amour aujourd’hui et demain, l’amour dans la durée. » L’évêque ajoutera que, l’amour évolue au fil des années : « chez tant de couples d’âge mûr, l’amour est moins démonstratif peut-être mais merveilleusement approfondi. » Et d’ajouter : « Chers couples et familles, pour que votre amour brûle toute une vie, d’une vive flamme, n’hésitez pas à vous tourner vers le Seigneur, qui est amour et qui, lorsque vous vous êtes engagés l’un envers l’autre, s’est engagé lui aussi. Car c’est Dieu qui vous a unis : ‘Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » a dit Jésus.’ »

Dans son homélie, l’évêque parlera bien évidemment de l’espérance, le thème de l’Année Sainte. « Nous chrétiens sommes dépositaires d’une formidable espérance. Nous chrétiens avons à inscrire dans le gris de la société, le vert de l’espérance. Nous chrétiens, sommes appelés à faire passer nos frères et nos sœurs de la berge de la désespérance à celle de l’espoir. » Mgr Warin pour conclure son homélie reprendra encore les propos du pape François dans son Exhortation apostolique Evangelii Gaudium (84 à 86) : Le pape François invite à ne pas se laisser gagner par le pessimisme ambiant. Ne devenons pas, dit-il, « des pessimistes mécontents », « des déçus au visage assombri ». L’Evangile est une joie que rien et personne ne pourra jamais enlever. »  Le pape ponctuant d’un « Ne nous laissons pas voler l’espérance ! ».

A chacune son ancre

Cette ouverture de l’Année Sainte s’est terminée par la remise d’une ancre aux représentants des églises jubilaires. Outre la cathédrale, pour la province de Namur, sont églises jubilaires : la basilique de Walcourt et le sanctuaire de Beauraing. Pour la province de Luxembourg : la basilique de Saint-Hubert et l’église Saint-Martin d’Arlon. Dans chacun de ces lieux, un accueil quotidien sera proposé ainsi que la possibilité de recevoir le sacrement de réconciliation. Un programme qui devrait, prochainement, s’étoffer. Pourquoi une ancre dans ces églises ? L’ancre est utilisée comme métaphore de l’espérance. On parle de l’ancre de salut (Maîtresse-ancre, ou ancre de miséricorde). L’ancre qui dans l’argot des marins représente aussi l’espérance le nom donné à l’ancre de réserve, utilisée dans les embarcations pour accomplir une manœuvre d’urgence en vue de stabiliser le navire durant les tempêtes…

C.B.

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Notre dossier sur le jubilé 2025 :

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