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Auteur
Christine Bolinne Auteure
Date
15 avril 2024
Catégories
Chantier paroissial
Communauté
Paroisse
Type
Le doyen de la Hesbaye Namuroise : « Une autre façon d’être au service de l’Église »
Gembloux où il est arrivé, en 2004, comme vicaire avant de devenir curé puis doyen n’a plus de secret pour l’abbé Etienne Kaobo. Aujourd’hui, avec la révision des contours des doyennés, il a aussi la charge du doyenné de Leuze et du secteur pastoral de La Bruyère. Le tout formant le doyenné de la Hesbaye namuroise. Une évolution dans la manière de vivre son ministère. L’abbé Kaobo : « Cela redonne du souffle à mes confrères comme à moi. »
Dans le précédent numéro de Communications nous vous présentions le redécoupage du diocèse tel qu’il est en cours. La volonté étant de repenser le fonctionnement de l’Eglise dans une société en pleine évolution. Comme doyen d’un de ces doyennés, le doyenné de la Hesbaye namuroise, les missions de l’abbé Kaobo sont plurielles. Il est un coordinateur de la pastorale. « Dans chaque unité pastorale, dans chaque secteur pastoral, il y a des ressources, des expériences à partager… Partager ne signifie pas pour autant que l’on soit dépossédé de son initiative, de son idée. Juste, qu’elle peut être utile pour d’autres. » Comme doyen de Gembloux, il avait déjà l’habitude de travailler en équipes. « Dans le doyenné de la Hesbaye namurois plus vaste, ces équipes sont indispensables. Ce doyenné doit être vivant et unifié. »
En juillet dernier, il réunissait pour une première rencontre prêtres, diacre et assistants paroissiaux du doyenné de la Hesbaye namuroise. L’occasion pour chacun de se présenter, de décrire sa mission, de décrire la situation sur le terrain. « Pour la deuxième réunion, nous étions 11. J’avais invité les prêtres et leur collaborateur immédiat pour deux d’entre eux. Nous avons fonctionné de la même manière pour la dernière réunion et nous procéderons désormais de la sorte. Je sens que chacun veut travailler ensemble, y mettre sa patte. Je suis content de voir l’implication des uns et des autres. Nos rencontres sont chaleureuses et conviviales. » Des réunions qui auront lieu tous les deux mois. Un doyen qui se projette déjà dans l’avenir : « J’aimerais que chaque prêtre prenne, par la suite, en charge une des branches de la pastorale et ce afin de jouer la carte de la synodalité. »
Un doyen en charge de la pastorale mais pas seulement : « Je suis encore là pour accompagner les prêtres en veillant à ce qu’ils vivent dans un presbytère en bon état et bien sûr, à ce qu’ils exercent au mieux leur ministère. Je n’ignore pas la diversité qui existe entre les prêtres. Il faut savoir accueillir chacun dans sa manière de vivre sa foi. Veiller à ce que l’insertion des diacres se passe au mieux, c’est un ministre hybride. Je me considère encore comme un pont entre l’évêché et le doyenné. Si des tensions naissent, par exemple, entre un prêtre et des fidèles, j’interviendrai. »
L’abbé Etienne Kaobo, souriant, motivé et confiant : « Je suis à la manœuvre. Pour moi, c’est un défi, une façon d’être au service de l’Eglise. »
C .B.