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Auteur

Christine Bolinne Auteure

Date

11 septembre 2023

Catégories

Art
Evêché
Namur

Type

Vie d’Église

Le parc de l’Évêché inspire les peintres

Un fauteuil pliant sous le bras, un caddie de courses à la main… les artistes de l’Urban Sketchers Namur sont prêts pour une matinée dédiée à la peinture, leur passion. Après quelques minutes, ils sont installés. Chacun a pris possession, dans le parc de l’Évêché, d’un espace qui l’inspire. Il est temps de sortir la boîte d’aquarelles, les crayons…

Les membres de l’Urban Sketchers Namur raffolent d’un dimanche comme celui qu’ils viennent de vivre. Un dimanche dédié au dessin. Ils ont couché dans leur gros carnet à spirales les mille et un coins et recoins de la ville de Namur. Alors que le soleil est au rendez-vous et que le mercure est occupé à s’affoler dans les thermomètres, le choix du parc de l’Évêché est très apprécié. Les arbres sont superbes et la température y est agréable.


Tous vivent avec le crayon à portée de main ! Afin de peaufiner leur coup de crayon ou encore de pinceau, ils ont suivi des cours à l’académie. Plusieurs d’entre eux y sont toujours inscrits pour l’ambiance, le plaisir… Et bien sûr pour encore améliorer leur technique. Ils ont rejoint l’Urban Sketchers Namur qui fait partie d’un réseau plus large au niveau de la Belgique et même des pays limitrophes. Des artistes qui aiment se poser dans une ville, dans leur ville pour les Namurois, et croquer ce qu’ils ont sous les yeux. Le plaisir de la découverte, de jeter un autre regard sur des façades, sur le fleuve ou sur un parc comme c’était le cas dernièrement.
Aline, Christelle, Emilie et Nathalie sont installées sous un des gigantesques marronniers. Ces Namuroises qui passent régulièrement à proximité des murs qui entourent l’Évêché n’avaient qu’une envie : assouvir leur curiosité… Elles ont toujours voulu voir ce qui se cache derrière ces murailles, voir ces arbres qui débordent généreusement de ce périmètre. Les quatre artistes ne sont pas déçues.
Dominique, Françoise et Catherine, trois copines, ont, elles, décidé de peindre la résidence épiscopale. Ça papote. En fait, un échange de techniques entre spécialistes. On démontre qu’aquarelle et crayons font bon ménage qu’un coup d’éponge adroitement posé donne du volume à la verdure représentée.  « Ça donne de la texture au dessin » apprend-on. Et le résultat est étonnant pas que d’un point de vue technique. Trois artistes pour trois tableaux différents. La première a fait le choix de peindre la bâche verte qui recouvre une toiture endommagée par le temps, les intempéries : « L’Urban, c’est dessiner l’instant. » Sa copine a fait le choix contraire : pas de bâche mais une toiture au mieux de sa forme… Et la troisième ? Éclat de rire : « Avec l’angle que j’ai choisi, on ne voit pas la bâche ! »
Ils étaient ainsi une vingtaine répartis dans le parc. Raoul qui vient de Waregem s’est installé à l’écart, à quelques pas des ruches. Depuis le parc, il a choisi de peindre les remparts de la citadelle et le téléphérique. Sur ses genoux, il tient son carnet de dessins : il faut que la peinture sèche avant de tout remballer. Raoul d’ajouter : « Quand on a des soucis, peindre permet de les oublier. »  Puis de se raviser : « Il n’est pas nécessaire d’avoir des problèmes pour peindre… »


C.B.

Intéressé par les réalisations de ces amateurs ? Il suffit de vous rendre sur https://www.facebook.com/groups/usknamur/

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