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Auteur

Christine Bolinne Auteure

Date

30 octobre 2024

Catégories

Type

Actualités diocésaines

Pour ne plus confondre le 1er du 2 novembre…

La fête de la Toussaint n’est pas le jour des morts et inversement. La confusion est très répandue. Rien de bien grave en soi. L’abbé Gustavo Lezcano-Hernandez vicaire dans les paroisses du secteur pastoral de Leuze-Aische-en-Refail nous aide à différencier le 1er du 2 novembre.

L’abbé Gustavo Lezcano-Hernandez est originaire de Colombie. Depuis qu’il est en Belgique, il est toujours surpris de constater combien la tradition d’aller fleurir les tombes est bien présente. Chrysanthèmes, pomponettes et autres bruyères ne font pas partie des habitudes colombiennes. 

Ce 1er novembre, jour férié, l’Eglise met à l’honneur tous les saints ceux qui sont déjà connus et ceux qui le sont moins. « Nous sommes tous appelés à être saint » souligne l’abbé Gustavo Lezcano-Hernandez. Une fête si pas joyeuse du moins pleine d’optimisme.

L’abbé Lezcano-Hernandez de balayer ainsi d’un large revers de la main, cette idée qui veut que le saint ait été, tout au long de sa vie, un homme, une femme parfait, ne faisant que le bien… Eux aussi ont cheminé en étant des témoins de l’Evangile, en étant au service des autres tout en faisant des erreurs. « Dieu sait ce qu’il y a en nous » ponctue-t-il confiant… Le prêtre conseillant à chacun de vivre ce chemin de sainteté en s’appuyant sur des piliers comme l’eucharistie et la confession.

Ce 2 novembre, on commémorera par contre les défunts. On a coutume de dire que le 2 novembre est le jour des morts. Le jour donc où, normalement, on devrait se rendre au cimetière pour fleurir les tombes et prier ceux qui s’en sont allés. Comme la plupart des personnes sont en congé le 1er novembre et pas le 2, c’est ainsi que la visite au cimetière a lieu la veille.

Le moment de se rappeler encore que la vie et la mort sont intimement liées. Ces deux jours s’inscrivant d’ailleurs, dans le calendrier, l’un à la suite de l’autre. « Le 2 novembre, on prie encore pour tous les saints du purgatoire ceux qui ne sont pas encore au ciel », ajoute l’abbé Gustavo. Le ciel où il espère, un jour, faire la connaissance de ses grands-parents décédés avant sa naissance.

L’abbé Gustavo d’ajouter que la prière pour les défunts ne se limite pas à l’eucharistie du 2 novembre. Elle est encore intimement liée à notre vie de foi. On prie pour les morts lors de chaque messe. L’abbé Lezcano-Hernandez : « Mais aussi lors des vêpres dans la dernière intention il y a une intention particulière. »

Un jeune prêtre qui garde dans ses souvenirs que dans sa paroisse, on organisait la fête de holyween, une alternative à halloween. « Les enfants de la paroisse choisissent chacun la vie d’un saint qui va les inspirer. Ils s’habillent comme lui. Je ne veux pas dire qu’ils se déguisent, c’est pour halloween. On croise ainsi des petits saints François, des petites saintes Thérèse… Tous ensemble, ils participent à une célébration, écoutent de la musique, chantent. » Et d’ajouter : « Le jour de Toussaint on pourrait, par exemple, comme cela se fait aussi en Colombie, regarder en famille un film sur la vie des saints. »

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