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Auteur

Christine Bolinne Auteure

Date

21 décembre 2023

Catégories

Avent

Type

Vie d’Église

Rome et ses crèches avec pour guide l’abbé Baijot

L’abbé Nicolas Baijot, membre de l’équipe solidaire des paroisses du secteur pastoral est de retour, depuis quelques mois, à Rome. Doctorant en théologie ès sciences patristiques, il a rejoint l’Istituto Patristico Augustinianum. L’abbé Nicolas Baijot nous propose une promenade dans Rome – qui passe bien sûr par la Place Saint-Pierre – à travers les crèches installées depuis le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception.

À Rome, comme en Belgique d’ailleurs, les fidèles se préparent à fêter Noël comme il se doit. Dans notre diocèse, il est de tradition d’installer la crèche dès le début de l’Avent, pour les plus liturgiques, ou après le passage de saint Nicolas, qui nous a fait l’honneur de passer au Collège Belge (nous restons de grands enfants du Bon Dieu). Dans la Ville éternelle, les crèches sont installées après avoir célébré la solennité de l’Immaculée Conception (jour férié et festif)… dévotion mariale oblige ! 

Chacun se prépare avec ses habitudes et ses coutumes. La paroisse sur laquelle le Collège Belge se situe peut compter sur ses scouts (estote parati) pour monter la structure qui constituera la crèche paroissiale. Les universités pontificales ne sont pas en reste et se mettent à l’ouvrage. L’Institut Pontifical d’Archéologie Chrétienne dresse une crèche avec un décor de fouille archéologique. La Grégorienne profite de la multiculturalité des étudiants pour animer chants et autres joyeusetés de Noël avec des tonalités du monde entier.  

L’Augustinianum (institut pontifical qui forme les spécialistes en sciences patristiques) met en place sa crèche également, mais elle se distingue de celle que nous connaissons, celle dont nous célébrons le 800e anniversaire. Sa particularité ? Elle est la plus ancienne représentation de la crèche telle que nous la connaissons avec tous les éléments qui la compose. Son âge ? 1600 ans ! Les vœux de Noël à l’Augustinianum ont commencé par un moment de prière, puis de convivialité avec prosecco et panettone pour finir avec une leçon magistrale donnée par le conservateur du Département Antiquités chrétiennes des Musées du Vatican, également professeur de l’Institut, qui nous aura introduit admirablement au parcours théologique et traditionnel qui nous offre la crèche que nous mettons encore aujourd’hui sous nos sapins.   

Tous ces témoignages manifestent l’humanité tout entière et ses différentes facettes que le Christ vient rejoindre par son Incarnation. Une enfant du catéchisme à Rome me disait ceci : « Veiller, c’est comme quand papy n’était pas bien et qu’on le regardait et l’écoutait pour savoir s’il avait besoin de quelque chose pour bien s’occuper de lui parce qu’on l’aime. » Puissions-nous véritablement veiller, comme le fait un enfant, pour adorer le Tout-puissant qui s’incarne sous la forme la plus fragile, mais aussi la plus belle de l’humanité, celle d’une enfant qui nous demande de l’amour.

Abbé Nicolas Baijot

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