Thérèse Vercouillie « Évangélise en tout temps par tes actes »

Arrivée aux Solidarités en novembre2021, Thérèse Vercouillie est la nouvelle co référente à l’écologie intégrale de notre diocèse. Avec Hélène Lathuraz, elle a pour mission d’initier et d’accompagner des dynamiques écologiques au sein de notre diocèse.

« La question de l’écologie est devenue de plus en plus importante pour moi après un Camp Laudato Si’ » explique Thérèse.

Pour notre jeune botheytoise, c’est la confirmation d’une intuition déjà pressentie lors de ses études en Sciences politiques-relations internationales et du volontariat aux Philippines qui les suivit : « Je suis partie avec Fidesco, une association liée à la Communauté de l’Emmanuel, qui envoie des volontaires aux quatre coins du monde. En lien avec la fraternité de Tibériade, la Communauté San Damiano encadrait des jeunes qui pouvaient bénéficier d’une bourse pour réaliser leurs études. Elle comportait une clinique, une bibliothèque, un internat et un atelier de construction avec des bambous pour les gens du village ».

Partie à l’étranger pour découvrir autre chose que ce que la culture occidentale pouvait proposer, Thérèse découvre que la plus grande joie de ces jeunes, c’est d’être ensemble : « Ils n’ont pas grand-chose : leur vie familiale ou personnelle est souvent très compliquée, et pourtant… cette simplicité non dénuée d’humour, lai sse filtrer tant de joie de vivre, de générosité et d’ouverture ! La foi qui habite les habitants la touche profondément ; une foi fondée sur la rencontre personnelle d’un Jésus crucifié et ressuscité qui rejoint chacun dans sa vie de tous les jours ». « Quand on est face aux questions d’effondrement, des questions de fond et de sens reviennent. Si mes habitudes de consommation ne nourrissent plus ma vie, la foi lui donne un sens que rien n’altère (c’est la parabole de la maison fondée sur le roc). Aujourd’hui, on parle beaucoup d’éco-anxiété. Face à ce sentiment, l’Église apporte un message d’espérance. Notre vie n’est pas conditionnée par un résultat. On ne peut pas s’engager dans la transition sans Dieu et on ne peut pas être chrétien sans se préoccuper de la création et de sa protection dans son ensemble. C’est une sorte de posture d’humilité et de partage » confie Thérèse. C’est dans cet esprit que le travail est envisagé également dans notre diocèse où tout est à construire.

«Notre vie n’est pas conditionnée par un résultat. On ne peut pas s’engager dans la transition sans Dieu et on ne peut pas être chrétien sans se préoccuper de la création et de sa protection dans son ensemble. C’est une sorte de posture d’humilité et de partage »

Aujourd’hui, on parle beaucoup d’éco-anxiété. Face à ce sentiment, l’Église apporte un message d’espérance. Notre vie n’est pas conditionnée par un résultat. On ne peut pas s’engager dans la transition sans Dieu et on ne peut pas être chrétien sans se préoccuper de la création et de sa protection dans son ensemble. C’est une sorte de posture d’humilité et de partage » confie Thérèse. C’est dans cet esprit que le travail est envisagé également dans notre diocèse où tout est à construire. Actuellement, quatre grands axes motivent le travail : l’accompagnement des paroisses et des communautés religieuses dans une transition écologique et sociale, le projet interdiocésain de réédition d’un camp Laudato Si’ au mois d’aout prochain, l’intégration des personnes « défavorisées » dans le travail participatif et le développement d’un éco lieu chrétien (pourquoi pas à Ave-et-Auffe ?). Pour tous projets ou questions liés à la transition écologique et sociale au sein du diocèse de Namur n’hésitez pas à la contacter. Au sein du Service d’écologie intégrale, Hélène ou Thérèse vous accueilleront avec plaisir !

Christine Gosselin