Trois chanoines ont rejoint le Chapitre Cathédral

Les abbés Etienne Kaobo, Fabian Mathot et Freddy Mulopo sont, aujourd’hui, chanoines. Lorsqu’ils ont fait leur entrée, le jour de leur installation, les chanoines étaient émus voire carrément stressés. Heureux aussi de vivre des moments privilégiés pour prier pour l’évêque, le diocèse et les diocésains.

Une installation qui débute… tambour battant ! La batterie… remonte l’allée centrale de la cathédrale de quoi faire trembler les murs de cette « vieille dame ». Ces musiciens font partie de la marche septennale de Fosses-la-Ville. L’entrée des chanoines même si elle est plus discrète n’en est pas moins solennelle. Les chanoines entrent eux par le chœur de la cathédrale. Les « petits nouveaux » ouvrent la procession, saluent la croix du Maître-autel. Les chanoines déjà en fonction s’installent, comme ils le font lors des vêpres, ou encore des eucharisties, chacun à sa stalle. Les abbés Kaobo, Mathot et Mulopo ont , eux, pris place dans le chœur de la cathédrale avec le doyen du Chapitre, le chanoine Rochette et avec les parrains-témoins, les chanoines Barbieux et Goosse. Une installation de chanoines se déroule selon un rituel très précis. Après le Veni Creator entonné par le chanoine Rochette et repris par l’assemblée place à la profession de foi. Suivra le serment de fidélité qu’ils renouvellent. Ce serment, chacun l’a prononcé, la première fois, avant l’ordination diaconale. Suivi de la prestation de serment, une main posée sur l’évangéliaire : « Que Dieu m’aide, ainsi que les saints évangiles de Dieu que je touche de la main. »  Un serment que les cardinaux ont prononcé, c’était il y a quelques semaines, avant leur entrée en conclave.

Photo de famille.

Plusieurs prêtres étaient venus soutenir les « nouveaux » chanoines.

Les chanoines qui vont être installés (les chanoines Mulopo, Kaobo et Mathot) ont pris place dans le chœur avec leurs témoins et parrains, les chanoines Goose et Barbieux.

Sous l’œil pour quelques minutes encore de l’abbé Mathot, enfant du pays, la musique de la Septennale de Fosses fait son entrée.

La croix et la relique
Des chanoines qui portaient, pour la première fois leur habit. L’habit de chœur des chanoines de Namur se compose de la soutane noire surmontée d’un rochet ou surplis et d’un camail (mozette) noir bordé d’une ganse pourpre. Ils sont coiffés d’une barrette au liseré pourpre. Lors de leur installation, ils ont encore reçu la croix pectorale. En 1888, le Pape Léon XIII a honoré les chanoines de Namur en leur permettant de porter une croix pectorale. En argent doré et portée avec un cordon violet, elle est ornée de médaillons représentant d’un côté l’Immaculée Conception (N.-D. du Rempart), protectrice de la ville de Namur, et de l’autre saint Aubain, patron du Chapitre, de la cathédrale et du diocèse. Elle comporte aussi un petit sépulcre pouvant contenir une relique. Chacun a choisi une relique. Pour le chanoine Mathot, une relique de Hugues de Fosses ; le chanoine Kaobo, une relique de ste-Thérèse et le chanoine Mulopo, une relique de st Jean-Marie Vianney. Après la proclamation de l’évangile par le chanoine Kaobo, ils ont vénéré l’autel et reçu de l’évêque, de Mgr Warin, la lettre de nomination. Chaque chanoine a pris possession de la stalle, son lieu de prière privilégié pour les offices du Chapitre. Après le Jubilate Deo et sous les applaudissements de l’assemblée, les chanoines ont regagné la sacristie pour revêtir les habits liturgiques en vue de la célébration de la messe de Saint-Aubain (lire par ailleurs).

C.B.

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