Véronique Paquay, AP, invitée, ce dimanche, de « En quête de sens – Il était une foi »

Véronique Paquay est assistante paroissiale depuis maintenant 2008. Une mission qu’elle mène dans le doyenné de Gedinne avec beaucoup de conviction et autant de dynamisme. Ce dimanche 15 décembre, elle est l’invitée de l’émission « En quête de sens – Il était une foi » sur le thème « Être curé de campagne aujourd’hui. » A suivre sur la RTBF, dès 9h10.

Beaucoup auraient, sans doute, hésité voire refuser. Véronique Paquay, elle, a immédiatement répondu « oui ». Pas une tête brûlée pour autant juste le plaisir de découvrir ce qu’elle ne connaît pas encore. Véronique aime surtout, toujours avec enthousiasme et simplicité, parler de l’Eglise, de la foi. Lorsque Véronique a reçu le coup de fil de Christophe Herinck présentateur de l’émission, lui demandant de participer à une émission de télévision, elle a bien été surprise : « Comment sont-ils venus me pécher ? »  Une question que l’assistante paroissiale s’est souvent posée avant de découvrir que son nom avait été donné par une autre de ses collègues AP. Le thème de l’émission qui sera diffusée ce dimanche, sur la RTBF, « Être curé de campagne aujourd’hui ».

Au cœur de l’été dernier, l’abbé Jean Dewandre, curé de Trois Ponts (diocèse de Liège) lançait un appel à ses paroissiens. Il leur demandait de l’aider. Il n’arrivait plus à faire face aux multiples tâches qu’il souhaitait déléguer pour poursuivre sa mission en la vivant dans la joie. Un appel relayé par la presse. Invité de l’émission, il a pu rassurer : son appel a été entendu. Cette émission est l’occasion de voir comment cela se passe ailleurs.

Véronique Paquay est assistante paroissiale depuis 16 ans. Elle vit dans le doyenné de Gedinne où elle est une aide précieuse. Elle s’occupe notamment de la catéchèse dans les paroisses de Bièvre et de Daverdisse. Véronique Paquay : « Je ne suis pas persuadée que ce soit plus simple de trouver des bénévoles chez nous qu’en ville. Dans le doyenné de Gedinne, les bénévoles sont là, ils s’investissent beaucoup. » Si Véronique est confiante elle ne peut cacher ses craintes quant à l’avenir : « Reste à espérer qu’il en sera de même lorsqu’il s’agira d’en trouver d’autres, plus jeunes, prêts à prendre le relais des aînés.
Véronique Paquay a été heureuse de participer à cette émission enregistrée en novembre. Emission qu’elle a tenu à préparer avec sérieux.  « Je ne m’exprimais pas personnellement en tant que Véronique Paquay mais comme AP d’un doyenné. » L’enregistrement s’est bien déroulé et elle a respecté les consignes : s’adresser directement à Christophe Herinckx ! « Nous étions dans les conditions d’un faux direct. Tout devait être fluide. »

Une rencontre qui a eu lieu dans les studios de Charleroi là où les bulletins météo notamment sont enregistrés. « J’ai croisé le présentateur météo du jour » lance Véronique tout sourire. En sortant des studios, elle a aussi croisé une femme qu’elle apprécie pour son courage, Anne-Dauphine Julliand. L’essayiste était elle aussi dans les studios de Charleroi pour un enregistrement. Elles ont eu l’occasion d’échanger quelques brefs propos. Juste quelques minutes, pour Véronique Paquay, il était déjà temps de quitter Charleroi pour Bièvre, en train !

C.B.