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Auteur

Diocèse de Namur Rédacteur
Date
21 mai 2025
Catégories
Communauté
Evêché
Type
Abbaye de Floreffe : l’acte de vente est signé
L’acte de vente entre la famille Bouvier et le B.A.S (Bureau Administratif du Séminaire) a été signé, hier, le 20 mai. C’était là l’ultime étape pour la vente de l’abbaye de Floreffe. Onze mois se sont ainsi écoulés depuis la signature du compromis de vente.
Ce mardi, la famille Bouvier a annoncé, via un communiqué, qu’elle venait de finaliser le rachat de l’Abbaye de Floreffe par l’intermédiaire de la SA Conotra et de la SRL Immobilière des Tanneries. Augustin Bouvier, administrateur de l’immobilière des Tanneries : « Il nous a fallu un peu de temps pour tout finaliser car le rachat nécessitait l’approbation des gouvernements wallon et fédéral. Mais désormais, tout est signé et nous sommes très heureux de pouvoir offrir un avenir à ce lieu chargé d’histoire. »
Le Bureau Administratif du diocèse avait, au lendemain de la Révolution française, pour le compte du diocèse de Namur, racheté cette ancienne Abbaye norbertine et y avait installé le Petit Séminaire de la province de Namur, à l’instar de celui de Bastogne pour la province de Luxembourg. En 1969, les séminaristes quittent Floreffe et Bastogne. Si le site de Bastogne est vendu, le B.A.S. continue, sur ses deniers propres, à gérer, à assurer les réparations, les restaurations, du site de l’abbaye de Floreffe.
Comme établissement de droit public, la mission du B.A.S. n’est pourtant pas patrimoniale : son seul objet est la formation des futurs prêtres et acteurs pastoraux du diocèse de Namur. Les coûts élevés de l’entretien de l’Abbaye de Floreffe mettant en péril cette mission, la décision de vendre a été prise.
La famille Bouvier est à la tête d’un important patrimoine immobilier dans le namurois. Outre l’Hôtel des Tanneurs situé dans le cœur de Namur, elle possède l’abbaye Notre-Dame du Vivier à Marche-les-Dames dont la restauration se poursuit. Elle gère encore plusieurs centaines de kots dans la capitale wallonne.
L’ambition des nouveaux propriétaires est de faire de l’Abbaye de Floreffe, « un acteur majeur du tourisme en Wallonie, sans dénaturer les lieux ». L’école qui occupe une part importante du site pourra poursuivre ses activités.