Ce dimanche, messe télévisée en direct de Profondeville

Ce dimanche 1er octobre, la messe télévisée se fera, une nouvelle fois, en direct du diocèse de Namur. La RTBF s’installera, en bordure de Meuse, dans l’église de Profondeville. Une célébration présidée par l’abbé Paul Yon, curé de cette paroisse. Un curé un peu stressé par le minutage très strict à respecter pour une diffusion télévisée. C’est le chanoine Joël Rochette, vicaire général, qui prononcera l’homélie.

Les réunions se multiplient comme les répétitions. Et le rythme va encore s’accentuer plus on approchera de la date du 1er octobre. L’équipe qui a pris en main la préparation de cette célébration, messe ordinaire du 26e dimanche, a voulu et, même si les caméras seront présentes, que cette messe ressemble à la messe de chaque dimanche.

Quelques voix viendront apporter leur soutien à la chorale paroissiale. Dans ces voix, celle de la soprano profondevilloise Jasmine Daoud. Elle dirigera la formation vocale constituée pour l’occasion. Jasmine Daoud est une habituée des messes télévisées. Durant le covid, alors que les églises étaient fermées, elle participait à la messe télévisée diffusée depuis un studio virtuel de la RTBF. A l’orgue, comme chaque dimanche, Philippe Frippiat.

Une procession des offrandes est prévue pour cette occasion avec des jeunes et des seniors. Profondeville jouera la carte de l’intergénérationnel. Les acolytes seront ceux qui, au fil des célébrations, apportent leurs services. Patrick Bodart, séminariste actuellement en stage dans cette paroisse des bords de Meuse sera là pour les épauler.

L’homélie a été confiée au chanoine Joël Rochette, vicaire général du diocèse. Un chanoine qui devient coutumier de cet « exercice ». Lorsque la RTBF s’était arrêtée, au printemps dernier, dans la paroisse de Biesmerée, il s’était déjà chargé de l’homélie. Le chanoine Rochette et l’abbé Yon se connaissent bien. L’abbé Yon n’hésite pas à dire qu’avoir, à ses côtés, une personne que non seulement il connaît mais apprécie, cela le rassure. Ce ne sera pas la première fois qu’il participera à une messe télévisée, il était encore séminariste lorsque la RTBF avait retransmis la messe de la chapelle Saint-Joseph. « J’avais alors lu une intention. » Après un éclat de rire, l’abbé Yon ajoute : « Je m’entraînais déjà… »
Cette fois, c’est différent. Un prêtre surtout stressé par le timing exigeant d’une retransmission télévisée. On démarre à l’heure précise et on termine à l’heure précise ! Célébrer l’œil sur l’horloge placée très discrètement sur l’autel ne fait pas partie des habitudes de l’abbé Yon. « Regarder en permanence le chrono, ce n’est pas mon fort. J’ai horreur de ça. Je reconnais que j’aime prendre quelques libertés avec l’horloge ! Cette messe télévisée est, pour moi, une expérience à la fois excitante et stressante. Je suis certain que je vais en retirer plusieurs choses. »

Il y a cinq ans, la messe télévisée avait déjà été retransmise depuis Profondeville. Elle était alors présidée par le Père Mols, curé de la paroisse. Et lorsque les paroissiens ont été informés que la messe télévisée allait avoir lieu, à nouveau, depuis leur église, ils ont été très heureux. Aujourd’hui, ils sont en plus excités de se dire qu’ils aideront à prier, qu’ils seront en communion avec des croyants de Belgique bien sûr mais aussi de bien au-delà de nos frontières. Même satisfaction chez l’abbé Paul Yon. Sa famille, ses amis qui vivent au Cameroun, son pays d’origine, seront des spectateurs particulièrement attentifs.

C.B.

La messe sera retransmise, dès 11h, par la RTBF. A suivre sur la RTBF ou encore sur France 2.