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Auteur
Christine Bolinne Auteure
Date
15 mars 2024
Catégories
Namur
Type
Les « petits nouveaux » réunis à Ave-et-Auffe
Un temps pour faire connaissance mais aussi pour en apprendre plus sur le diocèse dans lequel chacun va œuvrer, va donner le meilleur de lui-même. Et ce dans une Eglise, dans des communautés en évolution. Voilà le programme d’une journée qui s’est déroulée à Ave-et-Auffe entre « petits nouveaux. »
Certains sont arrivés dans le diocèse, comme ces prêtres venus d’Afrique, il y a juste quelques semaines. Des laïcs présents eux aussi à cette rencontre ont été engagés dernièrement dans un des services diocésains, dans des paroisses…. Et même s’ils habitent, vivent dans une des deux provinces du diocèse ce n’est pas pour autant qu’ils connaissent les rouages, le fonctionnement de l’Eglise diocésaine.
Cette journée organisée régulièrement par l’équipe du Chantier paroissial a, pour objectif, d’aider chacun des nouveaux arrivés à s’insérer au mieux dans les projets des communautés. Françoise Hamoir, déléguée épiscopale pour les Unités pastorales, en accueillant les uns et les autres, a d’emblée précisé ce qui doit être une priorité : « Nous devons, construire, ensemble, dans notre diocèse, une église qui soit de plus en plus synodale, de plus en plus missionnaire. »
Et pour que chacun puisse se projeter dans l’avenir rien ne vaut un détour par le passé et ainsi faire comprendre que les réalités d’aujourd’hui ne sont plus celles d’hier. Un temps où le diocèse comptait 709 paroisses avec beaucoup de prêtres. Une époque où, à de rares exceptions, chacun allait à la messe. L’abbé Pascal Roger lui aussi investi dans le Chantier paroissial précisera qu’à une époque les assemblées étaient nombreuses mais pas toujours composées de personnes convaincues. A l’époque encore, il fallait aller à la messe sous peine d’être montré du doigt, critiqué.
Aujourd’hui, tout cela a bien changé. Le tissu de l’église diocésaine a été revu, réorganisé. Les églises sont moins remplies mais en étant fréquentées par des personnes convaincues. Des chrétiens qui doivent être plus que jamais convaincants, témoins. Avec l’abbé Pascal Roger, Françoise Hamoir redira qu’il y a, aujourd’hui, une nouvelle manière de faire Eglise. « Nous devons la construire dans la communion et être signe de communion. »
Les intervenants souligneront encore les priorités diocésaines : la Parole de Dieu à placer au centre de tout, avoir des communautés qui soient fraternelles, que chaque baptisé remplisse son rôle… Invitation encore à vivre la synodalité, être une Eglise qui écoute, une Eglise qui soit dans le monde d’aujourd’hui.
Avec un enjeu et de taille : susciter des communautés à la foi vivante qui puissent témoigner. Pourquoi ne pas imaginer un pèlerinage, une retraite entre paroissiens pour vivre sa foi ensemble et autrement, apprendre à se connaître. « Faisons preuve d’imagination, diront-ils. Et si nous en manquons, faisons confiance à l’Esprit Saint qui, lui, n’en manque jamais. »
Tous ces acteurs du quotidien seront encore invités à prendre leur place dans la société d’aujourd’hui, à participer à la vie sportive, associative… et de reprendre les propos du pape François qui insiste sur des chrétiens -prêtres et laïcs- qui bougent, qui vont à la rencontre… Des chrétiens qui sortent.
Carine Tholbecq a, elle, présenté, lors de cette rencontre, le Service d’Accompagnement des Acteurs Pastoraux opérationnel depuis quelques mois maintenant. Il est là pour écouter une personne voire les membres d’un service en difficulté, proposer des outils de communication… Il est encore un soutien de chaque acteur pastoral dans sa mission…
C.B.