Un porche en Corten assure la sécurité des fidèles de la basilique de Saint-Hubert

La porte principale d’accès à la basilique de Saint-Hubert est aujourd’hui sécurisée avec l’installation d’un portique en acier Corten. La mission de ce portique : recevoir les éventuelles pierres qui pourraient se détacher de la structure.

Un portique en acier Corten a donc été installé dans l’entrée principale de la basilique de Saint-Hubert. Une construction costaude surmontée, à l’avant, d’une plaque en arrondi décorée d’un cerf et d’une croix… on est à Saint-Hubert. Les quatre piliers soutiennent une surface de 18m² qui pourra recevoir les pierres qui viendraient à tomber. Le choix du matériau s’est porté sur une matière qui amortira le choc tout en évitant à cette pierre de rebondir et de finalement se retrouver sur le sol avec, au passage, le risque de blesser.

L’acier Corten est une matière vivante qui, d’ici peu, va rouiller se fondant dans l’architecture de la basilique. Des bacs de fleurs seront placés à proximité pour rendre l’entrée plus chaleureuse. Par ailleurs, un cordon de sécurité entourera la basilique empêchant un passage trop près de l’édifice.

Une pierre qui déclenche tout

Une sécurisation de la basilique de Saint-Hubert qui rappelle que de nombreuses églises doivent, aujourd’hui, elles aussi être rénovées. Des travaux, le plus souvent, de grande ampleur. Mais en attendant, il faut veiller à la sécurité des lieux et quand des pierres se détachent, intervenir. D’où l’installation de ce porche.

En décembre dernier, une pierre, justement, s’était détachée de l’édifice avant de s’écraser sur le sol. Heureusement, pas de victime mais une grande frayeur. Le bourgmestre de Saint-Hubert, Pierre Henneaux prenait un arrêté interdisant l’entrée par la porte principale mais aussi la circulation à pied ou en voiture dans un proche périmètre.

Alertés la ministre De Bue en charge du patrimoine et le SPW (Service Public de Wallonie) décidaient de faire appel à des spécialistes pour mener un travail de peignage. Il s’agit de faire tomber toutes les pierres qui sont désolidarisées totalement ou quasi totalement de la structure. Ces spécialistes interviennent encore sur les rochers….

Un travail qui se voulait rassurant : une fois le peignage réalisé, la sécurité, pensait-on, serait de nouveau assurée. La société en charge des travaux comme l’Agence Wallonne du Patrimoine ne pouvant garantir que ce peignage serait suffisant, la décision d’installer ce portique était prise.

Photo : P.G.